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Le maté est-il cancérigène ? Nous ne croyons pas à ces rumeurs !

2023-08-08
Le maté est-il cancérigène ? Nous ne croyons pas à ces rumeurs !

De manière intermittente, des controverses émergent sur Internet au sujet de l’éventuelle action cancérigène présumée du maté. Les titres des articles retentissent sur nos écrans, suscitant la peur, et nous sommes poussés à cliquer, anxieux de découvrir les révélations suivantes. Devons-nous craindre quelque chose ? Est-ce que le maté est réellement nocif pour la santé ?

Le maté est-il cancérigène ? Faits et mythes

Le maté contient une belle dose de caféine, ce qui en fait une alternative prisée par certains en remplacement du café. En plus de cette caféine revigorante, il regorge de vitamines, de minéraux et d’autres composés organiques bénéfiques pour notre bien-être. Comme le café ou le thé, il suscite des passionnés et des détracteurs. Pourtant, pour beaucoup, ce trésor venu du Paraguay reste un mystère, et l’inconnu nous pousse à nous inquiéter des conséquences potentielles, cherchant le pire.

Au fil des études consacrées à cette plante découverte par les Indiens Guarani, des questionnements sur ses effets cancérigènes ont vu le jour. Après avoir analysé des publications scientifiques et recueilli des informations provenant de diverses sources concernant le maté et son lien avec le cancer, nous en avons déduit que deux facteurs semblent être à l’origine des inquiétudes : l’eau chaude utilisée pour infuser les feuilles et la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des substances nocives formées lors de la combustion partielle de composés organiques, dont certains se trouvent dans les aliments soumis à une cuisson à haute température.

Les premières études et publications

Les premiers rapports sérieux concernant le potentiel cancérigène du maté sont apparus il y a déjà 30 ans. L’un des premiers chercheurs à s’intéresser à ce sujet était Eduardo De Stefani, qui, entre 1990 et 2004, a réalisé des dizaines d’analyses portant sur le lien entre le maté et le cancer, impliquant plus de 13 000 patients. L’une des études les plus célèbres a été menée en 1996 sur un groupe d’environ 1000 adultes uruguayens, au cours de laquelle il a été constaté que les personnes consommant du maté avaient un risque accru de développer un cancer pouvant aller jusqu’à 60 %. En 1991, une monographie a été publiée par l’Agence internationale de recherche sur le cancer (IARC), une entité relevant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), concernant le lien entre le café, le thé et le maté avec le cancer. Dans cette publication, les facteurs influençant le cancer de l’œsophage ainsi que les études menées jusqu’à présent ont été discutés.

Le maté au centre des accusations. Est-il réellement cancérigène ?

Avec les rapports des chercheurs, des articles effrayants ont fait leur apparition dans la presse. Un article publié en 2009 dans le Los Angeles Times, intitulé « Yerba mate: Sip, don’t gulp », a suscité beaucoup de confusion. Sur la base de ce texte, d’autres réflexions sur la nocivité du maté ont vu le jour. Chacun de ces articles mentionnait les deux facteurs précédemment évoqués concernant l’allégation de cancérogénicité du maté, mais passait sous silence des faits très importants.

Tout d’abord, la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans le maté n’est pas aussi claire. Certes, ils sont présents dans le maté en raison de son mode de production. Les feuilles et les branches du houx paraguayen sont soumises à un traitement thermique, notamment un séchage au feu et à la fumée. De ce fait, le maté ainsi produit contient des composants provenant de la fumée. On a constaté que la concentration de HAP dans le maté traditionnellement transformé est d’environ 30 microgrammes par kilogramme. Est-ce beaucoup ou peu ? Il est difficile de l’évaluer sans contexte, et malheureusement, ce sont souvent ces données « brutes » qui sont fournies dans les articles signalant la nocivité du maté. Comme il s’avère, des quantités similaires de 30 μg/kg de HAP se trouvent dans le cacao, environ 50 μg/kg de HAP dans la viande fumée, et jusqu’à 320 μg/kg de HAP dans la viande grillée ! La conclusion est simple : les substances nocives se trouvent dans le maté de la même manière que dans de nombreux autres produits alimentaires, mais leur quantité ne menace pas notre santé. Sinon, ces produits seraient retirés de la circulation par des institutions très attentives à cela.

Ensuite, l’eau chaude avec laquelle l’infusion est préparée peut augmenter le risque de maladie, mais cela concerne des températures réellement élevées. Une boisson chaude peut irriter l’œsophage, et toutes brûlures ou micro lésions peuvent augmenter le risque de maladie. À cet égard, nous rappelons que le maté est infusé avec de l’eau refroidie, pas bouillante, un fait également souvent omis dans les articles dénigrant cette boisson traditionnelle des Indiens Guarani.

Le maté n’est finalement pas cancérigène ? Retrait des accusations

En 2016, une étude approfondie menée par l’Agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) a ébranlé les conclusions émises dans leur monographie publiée 25 ans plus tôt. Les chercheurs ont réexaminé attentivement les données et sont parvenus à une conclusion rassurante : il n’y a aucune preuve solide que le maté lui-même soit cancérigène. Les inquiétudes liées aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) précédemment mentionnées se sont également dissipées, car leur présence dans le maté est minime, comparable à celle que l’on retrouve couramment dans nos aliments quotidiens. En fait, le maté contient moins de ces substances nocives que le café ou la viande grillée !

Qu’en est-il alors des controverses sur la consommation de maté chaud ? Il s’avère que cela concerne tout autant d’autres boissons chaudes, telles que le café, le thé ou même de l’eau à haute température. Boire une tasse de maté brûlant ne présente pas plus de risque que de siroter un café bouillant.

De plus, les nouvelles découvertes ont révélé une faille dans les études antérieures. Un groupe de participants mal sélectionné, en grande partie constitué de fumeurs invétérés, a faussé les résultats. En effet, sous l’effet de la chaleur, leurs vaisseaux sanguins dilatés ont pu absorber plus efficacement les substances néfastes, notamment celles issues de la fumée du tabac, induisant ainsi une fausse perception quant à la responsabilité du maté dans la survenue du cancer.

Ainsi, après un examen approfondi, les supposées preuves de la cancérogénicité du maté se sont avérées infondées, et la réputation de cette boisson traditionnelle des Indiens Guarani a été réhabilitée. Une fois de plus, la science a dissipé les craintes injustifiées et nous pouvons déguster notre maté avec tranquillité et plaisir, en savourant ses bienfaits pour notre bien-être général.

Est-ce que le maté est cancérigène ? Dernières nouvelles

Le débat sur la prétendue cancérogénicité du maté a été relancé par un article paru dans le célèbre journal britannique The Sun. Sous un titre percutant, comparant la dégustation de maté à l’inhalation de la fumée de 100 cigarettes, l’article cite des études scientifiques répétant les mêmes arguments : le maté pourrait indirectement accroître le risque de cancer en raison des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qu’il contient, ainsi que de sa consommation à haute température. Toutefois, l’article semble négliger les recherches les plus récentes. Il se réfère à des publications datant de 2008 et de 2019, qui abordent les effets des boissons chaudes en général, et pas seulement du maté. Le titre, qui évoque une étude de 2012, évalue précisément la teneur en HAP dans une portion de maté et la compare à celle de cinq paquets de cigarettes. Néanmoins, il convient de considérer avec prudence toute comparaison entre le maté et le tabagisme, car les substances sont assimilées différemment par l’organisme - l’une par l’estomac, l’autre par les poumons, ce qui fait toute la différence. Les recherches les plus récentes sont également mentionnées, bien que les informations spécifiques ne soient pas fournies. Il est fort probable qu’il s’agisse d’un article publié à la fin de l’année dernière par la prestigieuse revue scientifique britannique Polycyclic Aromatic Compounds, qui se penche de nouveau sur la présence des hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’infusion à base de feuilles d’Ilex paraguariensis.

Une vague d’articles alarmants sur la présumée nocivité du maté

« Un seul verre de maté équivaut à fumer 100 cigarettes ! » - ces accroches percutantes qui titillent notre curiosité, nous les retrouvons régulièrement sur les sites internet dédiés à la santé. Elles attirent notre regard, nous incitant à cliquer pour en savoir plus, provoquant en nous une foule d’émotions. Pourtant, c’est ainsi que naissent les rumeurs et les agitations inutiles. Mais pouvons-nous vraiment écarter complètement l’idée que le maté puisse entraîner des conséquences sur la survenue du cancer et être potentiellement cancérigène ? En tant que non-scientifiques et non-experts en santé, il nous est impossible de contester les résultats des recherches scientifiques. Cependant, nous avons l’impression que l’affirmation mise en exergue au début de ce paragraphe est fortement exagérée, projetant une image fausse sur cette boisson qui n’est certainement pas plus nocive que le thé ordinaire ou le café, et qui regorge même d’éléments bénéfiques pour notre bien-être. De plus, les études actuelles (menées en laboratoire sur des souris et des rats) suggèrent que le maté, en plus de ses multiples bienfaits, pourrait même contribuer à prévenir la formation de cellules cancéreuses !

Une alternative pour ceux qui ont encore des doutes

En dépit de tous nos efforts pour dissiper les inquiétudes, les titres des articles déjà publiés sur Internet restent inchangés. Nous comprenons parfaitement que certaines personnes puissent encore être troublées. Toutefois, si vous vous souciez des possibles substances nocives dans le maté séché de manière traditionnelle, au feu et à la fumée, nous avons une solution idéale pour vous : le maté vert, aussi appelé yerba mate green ! Cette variante brésilienne est produite en séchant les feuilles du houx paraguayen à l'aide d'air chaud. De plus, lors de sa production, l'étape du vieillissement est omise, ce qui préserve sa magnifique couleur verte éclatante. L'excellente marque brésilienne Verde Mate Green, disponible dans notre boutique en environ 50 délicieuses saveurs uniques, est un parfait exemple de maté vert. Si vous souhaitez préserver intégralement votre bien-être, tout en profitant des merveilleuses propriétés et du goût exquis du maté, nous vous recommandons vivement de goûter au Verde Mate Green ! Vous serez conquis par cette expérience sensorielle unique !

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